La faim justifie les moyens

Nous avions envie d'un petit snack avant le coucher. Selon les instructions du concierge de l'hôtel, il y avait un petit supermarché à moins d'un kilomètre par la route principale. Pas besoin d'un taxi, une bonne marche sera excellente pour bien sentir la vie locale.  Mais sans appareil photo ni sac, pour éviter d'attirer les voleurs à la tire.

Coût du snack : 105 000 dongs

Ce fut toute une expérience où nous avons appris les points suivants :

• Le trottoir n'appartient pas uniquement aux piétons. À partager avec voitures, motos, cuisines ambulantes, tables et chaises qui s'y installent au gré des besoins.
• Il y a des motos qui prennent des raccourcis en roulant à contre-sens, donc surveillez vos arrières.
• Les motos qui transportent des marchandises occupent plus d'espace en largeur et en hauteur.
• Une distance raisonnanble est celle où on ne se touche pas.
• Il y a 1 ou 2 (parfois plus) enfants sur les motos, debout, couché ou derrière le guidon.  On ne les voit jamais pleurer.  
• Le casque n'est porté que pour éviter les contraventions. 
• Le piéton n'a aucune priorité, quelque soit les règles.
• Il faut des narines blindées pour traverser les odeurs d'égout alternant avec la cuisine de rue, le tout mélangé aux émanations d'essence. Pauvre Jean !
• Personne n'est agressif sur la route, tout se déroule au son d'une cacophonie de klaxons impératifs.
• Il est préférable de ne pas prendre une chambre d'hôtel avec vue sur un carrefour giratoire car le bruit est inclus
• Attention où vous mettez les pieds.  J'ai failli renverser un bol de soupe en bord de route.

Bref, marcher à Saigon est à vos risques ! Prendre un taxi est plus sécuritaire.

Chocolats Ying et Yang offerts par l'hôtel pour relaxer de notre excursion